Une psychocriminologue
au Pays du Mont-Blanc

Découvrez le métier de psychocriminologue

dans mon interview pour France 3

Images : France 3 AURA – 8.03.23

J’ai fait le choix de créer ce cabinet pour proposer un espace de prise en charge thérapeutique spécialisé pour toute personne concernée par les violences conjugales, interpersonnelles et spécifiquement les violences intrafamiliales et sexuelles, qu’elle soit victime, auteur.e ou témoin.

Les valeurs qui guident ma pratique

Accompagnement

Mon accompagnement est psycho-socio-judiciaire et donc pluridisciplinaire, pour couvrir le maximum de champs de vie de la personne.

Adaptation

Je m’appuie sur plusieurs méthodes thérapeutiques pour proposer un accompagnement intégratif.

Bienveillance

L’absence de jugement et l’empathie sont des points cruciaux pour toute prise en charge thérapeutique.

Expertise

Inlassablement curieuse et ayant la volonté de perfectionner mes connaissances, la formation continue est essentielle pour moi.

Respect

Il s’agit d’une valeur fondamentale et centrale dans la relation aux autres et dans mes prises en charge.

Mes domaines de compétence

Violences interpersonnelles

Violences conjugales
Violences intrafamiliales
Violences sexuelles
Violences en lien avec une orientation sexuelle, une religion, l’appartenance à une minorité
Harcèlement scolaire, moral, au travail

Soins pénalement ordonnés

Pour les auteur.e.s d’infraction, dans le cadre d’obligation ou d’injonction de soins. Pour les injonctions de soins, complément d’accompagnement d’un.e professionnel.le médical.e nécessaire.

Prévention & formation

Actions de sensibilisation et formations sur mesure en fonction de la demande. Je forme les professionnel.les sur la question des violences conjugales, violences intrafamiliales et violence sexuelles ainsi que sur leurs conséquences

Sphère conjugale & familiale

Soutien aux parents, proches de mineurs victimes ou auteur.e.s d’infractions, délinquance juvénile, difficultés dans le couple

Parcours judiciaire

Préparation à la plainte, audience à venir, accompagnement des victimes et des auteur.e.s, des proches des victimes et des auteur.e.s d’infractions.

Victimologie & Traumatisme

Psycho-traumatisme, vécu de violence (judiciarisée ou non), choc affectif et/ou traumatique. Tout événement qui nécessite un accompagnement spécifique

Les questions que vous vous posez

Êtes-vous capable de m'aider ?

Oui si :

Vous avez 15 ans ou plus.
Vous êtes une personne qui :
- Est engagé.e dans un couple violent ou se questionne sur le climat violent potentiel dans son couple
- A été victime récemment de faits de violence: violence conjugale, violence dans la famille, violence sexuelle, inceste, harcèlement scolaire, etc. et ressentez le besoin d’un accompagnement thérapeutique spécifique.
- Est engagé.e dans une procédure pouvant nécessiter qu’un accompagnement juridique soit fait en parallèle de l’accompagnement thérapeutique (Attention : mon accompagnement ne se substitue pas à celui d’un avocat) :
  - Procédure pénale (dépôt de plainte, condamnation ou non, etc.).
  - Procédure civile : JAF avec divorce ou garde, Juge pour enfants…
  - Procédure administrative en protection de l’enfance.
Vous êtes une personne qui :
- Est à l’origine de violence dans son couple, sa famille, etc.
- Est placée sous contrôle judiciaire avec obligation de soin psychologique.
- Est condamnée dans le cadre d’un sursis probatoire (anciennement sursis avec mise à l’épreuve) avec obligation de soin.
- Est dans le cadre d’une condamnation à une injonction de soin pour les Auteur.e.s d’Infraction à Caractère Sexuel (AICS) : l’accompagnement doit alors être combiné avec le suivi médical d’un médecin afin répondre au critère de l’injonction de soin.
Et si vous êtes :
- Une personne qui a subi ou a été auteur.e de violence par le passé et qui ressent de le besoin de travailler le sujet pour tendre vers un mieux-être.
- Une personne sentant qu’un passage à l’acte peut arriver : troubles du désir sexuel, couple dans une période compliqué, violence conjugale, etc.

Êtes-vous soumise au secret professionnel ?

Aujourd’hui en France, aucun cadre déontologique et légal n’est disponible pour les criminologues formé.e.s.

Cependant j’ai personnellement fait le choix de me conformer au code de déontologie adopté par l’ordre des criminologues du Québec mentionnant plusieurs devoirs et obligations envers les personnes reçues.

Les points principaux auxquels je souhaite me conformer sont les suivants :

Autonomie de l’usager
Bienveillance et absence de jugement
Disponibilité et réactivité
Intégrité et objectivité
Secret professionnel

Pouvez-vous poser un diagnostic ?

Attention, je ne pose pas de diagnostic ! Cette appellation et ce terme sont réservés aux professions réglementées comme les psychologues et/ou les psychiatres.

Qu'est-ce que la criminologie ?

La criminologie est une science sociale à la frontière entre la psychologie, la sociologie et les sciences juridiques, principalement le droit pénal. L’objet d’étude de la criminologie est le phénomène criminel dans son ensemble. Son but est ainsi d’étudier tous les aspects du phénomène criminel pour ensuite les décrire et les comprendre.

Cette étude approfondie concerne à la fois la nature du comportement criminel, ses causes, sa mise en œuvre et ses conséquences mais va également porter sur l’individu impliqué et son contexte de commission. La personne à l’origine d’un acte délinquant, la personne victime d’un acte délinquant et le contexte de commission de l’acte sont donc trois éléments d’étude principaux, amenant eux-mêmes des sous-disciplines d’étude de la criminologie.

Comme toute science, la criminologie répond à une démarche scientifique claire : l’analyse et l’évaluation d’une situation vise à faire un état des lieux afin de proposer des pistes d’interventions. La démarche criminologique vise également à favoriser la pluridisciplinarité, c’est-à-dire de mêler plusieurs disciplines simultanément pour rendre plus efficientes les analyses, diagnostics et prises en charge.

Plusieurs spécialités existent en criminologie telles que la victimologie, la pénologie (étude des politiques pénales), la criminologie clinique, la criminalité en col blanc, la criminalité organisée, les violences interpersonnelles, les déviances sexuelles etc. Ces spécialités sont par ailleurs enseignées dans les universités canadiennes par exemple.

Qu'est-ce que la psychocriminologie ?

La psychocriminologie est la partie psychologique de la criminologie qui vise à travailler avec l’individu concerné par le phénomène criminogène, qu’il en soit témoin, victime ou auteur.

Ainsi, la psychocriminologie se concentre tant sur les facteurs criminogènes que les besoins psychosociaux d’un individu, pour ensuite proposer une intervention adaptée à l’individu et au milieu dans lequel la prise en charge intervient.

Les témoignages

Bonjour, je viens de découvrir votre compte il y a quelques jours seulement et je tiens à vous remercier pour votre travail et ce que vous en partagez. Je tiens particulièrement à vous remercier pour le fait de dégenrer les violences, d'employer l'inclusif pour désigner les agresseur.euse.s, les partenaires violent.e.s. Il est extrêmement rare de constater ceci qui est pourtant précieux pour les victimes de violences exercées par des femmes. Sans cela nous n'existons pas dans la sphère publique, sociale alors même qu'il y a une réalité de ces violences, dont personne n'a donc de représentation. Je m'exprime en tant que victime : femme lesbienne victime de violences répétées (VSS et violences psychologiques) exercées par une femme dans le cadre d'une relation intime dite conjugale. Nous n'existons pas pour la plupart des collectifs ou asso féministes, dans la communauté LGBT, pour des professionnels. Il y a un malaise à en parler, des tabous à ce sujet, un manque de courage peut-être. Ces violences sont certes moindre quantitativement, elles sont pourtant les mêmes qualitativement, au niveau de leur qualification pénale, et leurs conséquences sur les victimes sont tout aussi dévastatrices.

Avec en plus, un phénomène de double silenciation, souvent déjà exercée en amont par les agresseuses. Les mêmes fonctionnements et la même rhétorique sont à l'œuvre que quand elles sont exercées par des hommes. Comme si les violences de l'institution judiciaire n'étaient pas suffisantes, ce phénomène de silenciation crée de la victimation secondaire de la part des personnes mêmes qui sont censées accueillir, soutenir, accompagner les victimes. Cela ne fait que laisser les victimes existantes seules et empêche la prévention envers d'autres personnes, victimes potentielles à venir. Et cela ne fait que perpétuer les systèmes de domination existants et assurer l'impunité des agresseuses comme des agresseurs.

Merci donc énormément pour votre choix de parler les violences de manière inclusive et de faire ainsi exister dans l'espace public la réalité des victimes de violences exercées par des femmes. Bien à vous.

Si aujourd'hui je peux vivre sereinement cette situation, c'est en grande partie grâce au travail que nous avons fait ensemble. Et je vous en remercie.

Je suis arrivée à ma première séance remplie de peurs, de culpabilité, de déni (sur ma situation de victime notamment). Vos compétences pluridisciplinaires de psychocriminologue ont été d'un grand soutien pour moi et m'ont permis de me sentir rassurée dans tous les aspects de ma difficile séparation avec mon ex-mari, que ce soit pour la garde des enfants, le divorce ou mon image de moi. Vos conseils et vos questionnements m'ont amenée progressivement à me remettre au centre de ma vie, à me faire confiance et à prendre des décisions alignées à ce qui était important pour moi. Grâce à votre écoute active et votre bienveillance, je me suis toujours sentie en sécurité, non jugée. Vous m'avez laissé le temps d'avancer à mon rythme et guidée afin de faire mes propres découvertes et prises de conscience. Aujourd'hui je suis une femme confiante et sereine, qui pose ses limites sans crainte et qui a lâché le contrôle. Je vous remercie infiniment pour ce parcours fait ensemble.

Je vous laisse libre d'utiliser les différentes informations que j'ai mises dans ce mail, à titre de témoignage. Si cela peut aider une personne à franchir le pas de vous consulter, ce sera ma contribution et mon remerciement.

1ère période
Je dirais pour commencer que vous m’avez sauvé la vie. J’étais totalement perdue et dissociée et j’avais reçu une quantité de diagnostiques incalculable. Pas faute d’avoir cherché le bon chemin pour avancer sur le mal qui me rongeait. D’abord, c’est très perturbant de subir un étiquetage non suivi de solutions et surtout, ne pas recevoir le bon diagnostique envoie à une mort lente mais certaine. On s’enfonce chaque jour un peu plus sans savoir comment ou pourquoi, nourri par l’idée qu’il n’y a pas d’issue. Avoir provoqué la sortie d’amnésie traumatique était la meilleure issue possible. Dans ce sens, c’est un accompagnement essentiel car il permet de poser des mots sur les maux et de savoir comment avancer. C’est par ailleurs sécurisant et la sécurité est la base pour pouvoir avancer. Travailler avec une personne qui connait son sujet sans failles est indispensable quand tout est embrouillé.

2ème période
C’est comme une finalité. La thérapie seule ne suffisait pas à me permettre d’aller vraiment mieux ou de débloquer ce qui restait bloqué ou le schéma de répétition. Les avocats ne font pas le boulot correctement sur une situation compliquée, ne prennent pas en considération la dimension psychologique ou le schéma de construction de la violence. Il manquait un travail qui puisse faire le lien entre les 2, et c’est précisément le travail que j’ai réalisé avec vous, construire des ponts : entre la psychologie et le juridique, entre le passé et le présent, entre l’impossible et le possible, entre l’échec et l’espoir, entre la perte d’estime de soi doublée d’un sentiment d’impuissance et la réappropriation de sa personnalité engagée dans sa reconstruction, entre la victime fragile et la personne qui redevient forte et actrice de sa propre vie. L’accompagnement s’est fait tout en douceur et dans le respect de mon propre rythme, sans prise de position mais dans un travail de ré autonomisation et m’a conduite à la capacité à prendre à nouveau seule des décisions pour moi-même et ma vie future. Les explications et éclairages ont été nombreux du fait d’une connaissance vraiment profonde du sujet des traumas et de la violence ainsi que des pathologies et des schémas mais aussi d’une vision stratégique très juste au plan juridique. Ces explications pragmatiques permettent de mettre le trop plein émotionnel à distance et de réfléchir à nouveau puis d’agir. Ce travail est le chaînon manquant pour faire le lien et raccorder la psychologie et le versant juridique, ce qui conduit naturellement à une compréhension globale et précise de l’histoire personnelle. Ca permet de mettre l’histoire au passé et d’avancer à nouveau dans sa vie de manière autonome avec le merveilleux sentiment du travail accompli et une certaine fierté qui permet de mettre enfin la honte au passé. Merci beaucoup !!

Je suis vraiment ravie d'avoir été formée durant 2 journées avec Salomé sur la détection & prise en charge des situations violentes: focus sur les VIF. Sa pédagogie, son dynamisme et la proximité qu'elle entretient avec son auditoire permet d'apprendre et de savoir se positionner en tant que professionnel.le, en tant que citoyen.ne afin de dire stop à des situations qui dégénèrent et mettent parfois en grand danger les victimes. Je recommande chaleureusement Salomé à quiconque désirant acquérir les connaissances et les bons réflexes sur le sujet des violences au sein du couple et de la famille.

Une psychocriminologue au Pays du Mont-Blanc