Processus de prise en charge
Le 1er rendez-vous
Il vise à faire connaissance avec vous, faire le point sur vos demandes et attentes ainsi que votre situation personnelle, administrative et judiciaire.
En fin de séance nous prendrons un temps pour décider ensemble de poursuivre ou non l’accompagnement.
Si nous décidons de continuer, nous évoquons alors ensemble des pistes de prises en charge ainsi que le rythme des consultations à venir.
Si nous ne continuons pas, je ferai mon possible pour vous orienter vers d’autres professionnel.le.s : association, institution publique, profession libérale…
Les séances de suivi
En fonction de votre situation, je vais procéder à une prise en charge adaptée afin de vous aider à apaiser les difficultés et/ou souffrances pour gagner en stabilité et tendre vers un mieux-être.
Une séance de suivi commence toujours par un point de situation sur le temps écoulé depuis la séance précédente.
Nous planifions généralement plusieurs séances à l’avance, en fonction du rythme décidé ensemble.
Adaptation à votre évolution
J’adapte mon accompagnement à votre évolution personnelle, à votre rythme, à vos contraintes et à vos ressources.
Méthode intégrative &
exemple d'outils de prise en charge
Pour remplir les exigences de mon approche psycho-socio-judiciaire, j’utilise une méthode de prise en charge dite intégrative, c’est-à-dire que je vais à la fois adapter ma prise en charge et mes outils en fonction de la personne, ses besoins, ses ressources et sa demande. Cela induit donc que je m’intéresse à tous les champs de vie de la personne, pour avoir une représentation la plus claire possible de son environnement et de son fonctionnement.
Utilisation de jeux de cartes, exercices pratiques
Cela permet d’ajouter du concret dans l’accompagnement lorsque des résistances peuvent subsister.
Psychoéducation
La meilleure prévention est l’information. Mettre des mots sur des maux permet très souvent d’apaiser la personne.
Gestion des émotions et communication non-violente
Ces concepts permettent de revenir à soi, tant dans une volonté de responsabilisation que de réinstauration des bornes du respect, de soi et d’autrui. La sphère émotionnelle et la communication sont très souvent négligées, là où elles apportent souvent un soulagement inhérent à la connaissance que l’on a de nous-même.
Autres échelles criminologiques si besoin
Principalement dans le cadre de prise en charge judiciaire pour étayer des comptes-rendus de prise en charge par exemple.
Les valeurs qui guident ma pratique
Accompagnement
Proposer un accompagnement adapté à des problématiques spécifiques, telles que les violences intrafamiliales par exemple, est fondamental pour tendre vers du mieux-être. Mon accompagnement est psycho-socio-judiciaire et donc pluridisciplinaire, pour couvrir le maximum de champs de vie de la personne.
Adaptation
Je m’appuie sur plusieurs méthodes thérapeutiques pour proposer un accompagnement intégratif. Cela me permet de m’adapter à chaque personne en fonction de sa situation personnelle et/ou judiciaire, de son rythme et de ses ressources actuelles.
Bienveillance
L’absence de jugement et l’empathie sont des points cruciaux pour toute prise en charge thérapeutique. Quel que soit le statut administratif ou la situation de la personne, elle pourra trouver un espace de parole bienveillant, dans lequel elle sera crue et sa souffrance considérée.
Expertise
Inlassablement curieuse et ayant la volonté de perfectionner mes connaissances, la formation continue est essentielle pour moi. Cela me permet ainsi d’enrichir à mesure mes techniques de prise en charge et mon expertise en matière criminologique entre autres. L’humilité professionnelle est importante également, ainsi, si votre demande ne relève pas des mes compétences, je tenterais de vous orienter au mieux vers un autre professionnel.
Respect
Le respect induit à la fois le respect de soi mais également celui d’autrui. Il s’agit d’une valeur fondamentale et centrale dans la relation aux autres et dans mes prises en charge. Je veillerai ainsi au respect mutuel mais travaillerai également au rétablissement du respect de soi et de son espace.
Cadre déontologique et légal
Actuellement en France, la criminologie est une spécialité universitaire enseignée dans un cycle de Master en Psychologie ou en Droit pénal principalement. Il n’existe donc pas dans notre pays de formation universitaire dévolue exclusivement à la criminologie (à l’inverse de l’Angleterre, la Belgique, la Suisse ou le Canada par exemple).
La criminologie n’étant pas enseignée en tant que discipline seule, il n’existe pas de titre protégeant le (psycho-)criminologue à l’inverse des titres de psychologue ou psychothérapeute par exemple. Cela induit qu’aucun cadre déontologique et légal n’est disponible pour les criminologues formé.e.s.
Néanmoins, en dépit de cette absence, j’ai personnellement fait le choix de me conformer au code de déontologie adopté par l’ordre des criminologues de Québec mentionnant plusieurs devoirs et obligations envers les personnes reçues.
Les points principaux auxquels je souhaite me conformer sont les suivants :
Autonomie de l’usager
Bienveillance et absence de jugement
Disponibilité et réactivité
Intégrité et objectivité
Secret professionnel
Attention, je ne pose pas de diagnostic ! Cette appellation et ce terme sont réservés aux professions réglementées comme les psychologues et/ou les psychiatres.
Pour plus d’informations consultez le code déontologique de l’ordre professionnel des criminologues du Québec.